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Vous êtes sur le troisième d’une série d’articles consacrés à l’usage de l’e-mailing et des newsletters.
- 1er article : La newsletter est morte, vive la newsletter !
- 2ème article : Abécédaire du bon rédacteur de newsletter
- 4ème article : Quel est le meilleur moment pour envoyer une newsletter?
- 5ème article (à venir) : Comment interpréter les statistiques (feedback) suite à l’envoi d’une newsletter ?
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Maintenant que vous savez tout sur la terminologie de l’e-mailing, il vous faut réfléchir aux contenus que vous souhaitez diffuser avec cet outil.
Pourquoi envoyer une newsletter ?
Votre objectif, en diffusant une lettre d’information, est triple:
- fidéliser vos lecteurs
- les ramener vers votre site. En effet, la newsletter ne doit pas se substituer au site. Elle vient en complément de celui-ci pour générer du trafic.
- les inciter à réagir, à vous répondre, à se mobiliser en participant à un événement, à faire un don, à signer une pétition, à s’impliquer en relayant vos contenus etc.
Quelles sont vos contraintes ?
Les contraintes sont de deux ordres:
- technique : vous ne maitrisez pas le code HTML et ne souhaitez pas vous y plonger. Il vous faut donc un outil ergonomique, intégré au back-office de votre blog, avec un mode d’édition WYSIWYG, c’est à dire que vous pouvez bâtir votre newsletter comme vous composeriez une lettre sous Word. C’est ce que nous proposons dans nos solutions d’envoi.
- temporel : vous n’avez pas le temps d’inventer de nouveaux contenus uniquement pour ce format d’envoi. Il vous faut donc réutiliser les articles déjà écrits sur votre site / blog. Ainsi, vous n’aurez qu’à les copier/coller, ou tout au plus à écrire un chapeau introductif de 3 lignes pour contextualiser et renvoyer vos lecteurs vers le site pour accéder au contenu complet. C’est identique pour les images. Pas la peine de chercher une iconographie spécifique. Si vos photos, infographies et visuels sont biens pour votre site, pourquoi ne le seraient ils pas pour votre newsletter ?
Ce que vous pouvez (devez?) mettre dans vos newsletters
- votre logo, ou la bannière de votre site : la newsletter doit immédiatement vous identifier à travers ces éléments qui viennent en complément du nom et de l’adresse d’expéditeur
- du contenu frais, d’actualité
- de belles images, mais pas trop (cf ci-après « ce que vous feriez mieux de ne pas mettre dans vos newsletters »).
- les prochaines dates clés à retenir (réunions, colloques, agenda)
- des boutons call-to-action : signer la pétition, télécharger le document, participer à l’événement, contactez-nous, demander un devis etc.
- des liens vers votre site
- des liens vers vos profils sur les réseaux sociaux : c est une occasion de plus d informer vos lecteurs qu ils peuvent aussi suivre votre a réalité sur Facebook, Twitter, Google plus, pinterest ou d autres
- votre adresse postale : cela crédibilise vos envois, notamment aux yeux des filtres antispams qui seront plus tolérants s’ils détectent une adresse physique associée à vos envois.
- un lien de désabonnement (qui fonctionne) : c’est une obligation légale et un gain de temps pour vous. Si un abonné ne souhaite plus recevoir vos informations, quel intérêt à l’y contraindre?
Ce que vous feriez mieux de ne pas mettre dans vos newsletters
- des pièces jointes (pdf, doc, zip etc.) : cela augmente inutilement de vos mails ; cela ne sera souvent pas lisible sur un smartphone ou une tablette ; cela augmente le risque de classement en spam ; cela peut être aisément remplacé par un lien vers le document que vous souhaitez transmettre et que vous pouvez héberger directement sur votre site.
- trop d’images : on recommande un ratio maximum de 40% images / 60% texte. En effet, l’utilisation massive d’images a tendance à augmenter le classement en spam par les filtres anti-spam et les clients mails. De plus, les images sont parfois bloquées par défaut par les webmails et les clients mail. Le destinataire devra les activer manuellement pour les faire apparaître. Enfin, comme pour les pièces jointes, les images alourdissent le poids des messages, ce qui en rendra la lecture plus difficile dans le cas d’une consultation en mobilité (connexion 3G par exemple).
Ce que vous ne pouvez pas mettre dans vos newsletters
- de la vidéo
- du flash (mais vous savez bien qu’on le proscrit aussi dans les sites !)